Paysages imaginaires hasardeux.
À l'heure où les territoires composent des paysages changeants et où les déplacements des personnes sont mus par la géopolitique et les tensions économiques, ces peintures trouvent leur inspiration dans la notion d'horizon, de paysage comme marqueurs d'identité culturelle, porteurs d'histoires en devenir. Leurs formes fluctuantes et mouvantes donnent à voir des territoires aux frontières souples.
Ces peintures aux macules et dendrites chromatiques provoquent des motifs aléatoires arboriformes, où se conjuguent territoires vierges et paysages hasardeux laissant la place à la construction d'imaginaires singuliers et pluriels.
Elles sont intitulées "Hommage à Cozens".
Peintre et enseignant, Alexander Cozens, en 1785, écrit une "Nouvelle Méthode pour assister l’invention dans le dessin de compositions originales de paysages" où le paysage est peint à partir de tâches -jetées au hasard sur le papier- au fort pouvoir évocateur. Victor Hugo, Georges Sand -avec la technique de la dendrite- puis les Surréalistes faisaient de même.